30 septembre 2022
LACROIX Environment
Le service de l’eau et de l’assainissement de Nevers Agglomération gère en régie l’adduction de l’eau potable vers 13 communes adhérentes.
11 points de captage puisent l’eau dans la nappe phréatique et alimentent les 5 stations en charge du traitement d’une eau répondant parfaitement aux normes de potabilité. L’eau traitée est envoyée vers 14 réservoirs chargés de la stocker et réguler la pression une fois l’eau mise en distribution. Le réseau de distribution de Nevers Agglomération s’étend sur 685 km et dessert 31 000 abonnés ainsi que les équipements publics des communes.
Une grande partie de ces ouvrages est surveillée et pilotée à distance par des postes locaux SOFREL S4W assurant également la cybersécurité du réseau de télégestion.
La smart city qui réunit la smart water, smart mobilité et la smart énergie fait partie d’un axe de réflexion pour l’Agglomération.
Les économies d’eau, d’énergie et la mobilité limitant les nuisances et les rejets de Co2 font parties de l’environnement naturel des 85000 habitants de Nevers Agglomération pour les années 2020 à 2050.
LACROIX correspondant totalement à l’idée que nous nous faisons de l’évolution technologique et de ses apports pour un territoire comme Nevers Agglomération.
Afin de réduire au maximum les pertes d’eau le service de l’eau a investi dans une sectorisation de son réseau. 70 compteurs télérelevés ont été mis en place pour mailler le réseau de distribution d’eau.
Les data loggers SOFREL LS suivent les débits de nuits et alertent au quotidien les équipes en cas de dérive des consommations. L’investissement a très vite été rentabilisé grâce à des diminutions des pertes d’eau et des dépenses d’énergies qui ont permis de gagner 20% de rendement.
Dominique DERANGERE
Cheffe du service Eau-Assainissement – Nevers Agglomération
Fabrice PACCAMICCIO
Responsable régie Eau – Nevers Agglomération
Pouvez vous nous parler des nombreux points de rendement que vous avez obtenus ?
Les rendements en 2014 étaient nettement insuffisants et n’atteignaient pas les seuils nécessaires pour prétendre à des subventions de l’Agence de l’Eau. Ils étaient tout juste au-dessus des rendements édictés par la loi de Grenelle. De 74%, grâce au maillage et à la télégestion, le rendement réseau obtenu en 2020 dépasse les 94%.
Vous avez déployé de nombreux postes locaux et data loggers SOFREL sur vos ouvrages. Qu’apportent-ils aux équipes de la régie ?
A l’heure actuelle nous utilisons pleinement les postes locaux SOFREL S500 et S4W pour faire de l’acquisition de données, du reporting vers la supervision, du report d’alarmes, des communications inter-sites… Nous utilisons les fonctions automatismes pour faire de la permutation automatique de pompes, de la variation de fréquences et de pressions. Le S4W en particulier répond aux problèmes sur la cybersécurité. Il permet de communiquer intégralement en IP de façon sécurisée et de donner des accès aux personnes autorisées.
Les SOFREL LS nous permettent de suivre quotidiennement ce qu’il se passe sur le réseau de distribution d’eau, d’archiver les informations et de voir les évolutions du débit transitant à travers les compteurs et débitmètres.
Les points forts des produits SOFREL sont de pouvoir tout connecter, tout automatiser… les seuls freins des produits sont en fait ceux que nous nous mettons nous même par nos compétences ou notre imagination.
Suivre au plus près les consommations d’eau est un point essentiel pour le service.
L’intérêt de toute cette télétransmission est d’apporter un meilleur service auprès de nos abonnés, en particulier les «gros consommateurs». Par exemple le stade de rugby USON, les stades de foot, les écoles, les maisons de retraite… là où les problèmes d’alimentation en eau ainsi que le contrôle des consommations se posent réellement. En arrivant à sectoriser, à suivre et télésurveiller ainsi nos réseaux on est capable sinon d’anticiper, au moins de réagir très rapidement en cas de dérives des consommations.
Les économies réalisées grâce à la télégestion sont de quelles ordre ?
On a estimé que depuis 2014 les gains de productivité en rendement nous font économiser chaque année 200 000 m3 d’eau. À l’heure actuelle, compte tenu des changements climatiques c’est quelque chose dont on est particulièrement fier. Ces résultats nous incitent à continuer dans le temps.
D’un point de vue financier, si l’on prend en compte toute l’eau que nous n’avons pas eu à produire inutilement ce sont également 130 MW qui sont économisés grâce à cette télésurveillance.
Étude de cas
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Décryptage
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