08 décembre 2020
LACROIX Environment
La gamme Sofrel S4 (S4W & S4TH) représente un tournant de la stratégie de notre offre de produits de télégestion. Conçue pour remplacer la gamme S500, success story des 10 dernières années avec plus de 200 000 produits déployés dans le monde, elle devait relever de nombreux challenges. Cette nouvelle gamme devait reprendre les fondements de la gamme S500 : des postes locaux avec communication intégrée, modulaires, robustes, faciles à installer et exploiter tout en intégrant les exigences des équipements connectés d’aujourd’hui : communication IP, 2G/3G/4G, cybersécurité intégrée, serveur web embarqué, atelier d’automatisme… Avec plus de 5000 Sofrel S4 déjà installés, la transition vers la télégestion 4.0 est bien engagée.
Afin de répondre à de nouveaux cas d’usages et aux attentes du marché international, une démarche d’élargissement de la gamme SOFREL a été menée. Elle s’est traduite par des nouvelles versions de data loggers répondant à de nouveaux usages ou à des normes exigées par certains pays. L’offre de télégestion s’est également enrichie de nouvelles fonctionnalités et compatibilités tant au niveau de nos postes locaux que des solutions de centralisations (interfaces OPC, solutions Cloud, interfaces Html5…)
Le développement rapide du monde des objets connectés (IoT) nous a conduit à analyser les nouvelles technologies de communication de type NB-IoT ou LoraWan afin de faire évoluer notre offre de data loggers et travailler sur des projets de capteurs connectés.
Dans les 5 dernières années, nous avons assisté à une mutation structurante des usages. Nous sommes passés de produits qui relevaient des données et envoyaient des ordres via des lignes RTC ou la technologie GSM Data à l’ère du Full IP. Derrière cette évolution se profile une évolution majeure des risques auxquels sont désormais exposés les infrastructures de gestion de l’eau et d’énergies. Cela a entrainé une obligation de concevoir des produits répondant au principe du « cybersecurity by design ». Pour que la sécurité soit globale et homogène, nous avons mis au point un écosystème connecté et sécurisé pour que la télégestion puisse délivrer son plein potentiel. Ainsi, les nouvelles gammes de poste locaux Sofrel S4W /S4TH sont intrinsèquement sécurisées « by design » ainsi que leurs eco-systèmes : S4 Manager qui permet de gérer les utilisateurs autorisés, S4-Keys qui permet de gérer les certificats d’authentification et de chiffrement et SG4000 qui permet de sécuriser la transmission des données.
Dans un monde où les objets connectés se développent à très grande vitesse, il était indispensable d’engager la réflexion autour de la révolution de l’IoT et des nouvelles technologies de communication pour faire les bons choix d’évolutions produits.
Face à cette rupture technologique qui permet d’imaginer tant de nouveaux usages, nous devions proposer des équipements connectés garantissant une fiabilité de communication et une continuité de service très élevée. Pour les exploitants de réseaux d’eau et d’énergie, la présence d’une couverture télécom globale, à l’échelle d’un pays, y compris pour les ouvrages les plus isolés est fondamentale. C’est l’un des avantages des technologies cellulaires 4G LTE-M ou NB-IoT. D’autres usages peuvent nous amener à s’appuyer sur des technologies de communication du type LoRa ou Sigfox. Pour cela, différents partenariats ont été noués avec les principaux opérateurs cellulaires et exploitants d’eau et d’énergie afin de déployer des expérimentations. Ces expériences concrètes nous ont conduits à intégrer ces technologies dans nos produits.
En outre, pour suivre l’évolution des technologies de télécommunication qui s’accélèrent, nous sommes d’ores et déjà investi dans un partenariat LACROIX Group avec Orange dans l’expérimentation de la 5G appliquée à nos cas d’usages. Un Sofrel S4TH communicant en 5G est d’ores et déjà déployé dans l’usine LACROIX Electronics de Saint Pierre Montlimart.
Nous nous sommes investis dans le LAB dès sa naissance. Il s’agissait bien ici de libérer l’audace des collaborateurs et donc d’un changement radical de culture d’entreprise.
Dans ce contexte, nous avons cherché à donner la possibilité aux collaborateurs d’explorer, de prendre des risques et de remettre en question ce qui était établi, parfois totalement. Ces derniers devaient pouvoir se dire que l’impossible devenait possible et que l’échec était désormais un mode d’apprentissage encouragé. Nous avons vécu cette transformation en quelques années, non pas seulement dans nos innovations technologiques mais bien plus encore dans nos manières de travailler, en multipliant les partages d’expérience et les rencontres. Cela nous a permis d’intégrer dans nos pratiques de nouvelles méthodes de travail collaboratives comme le « Design Thinking »